François Bernard qui demeurait à Genève 6 rue de Montbrillant, était membre au début des années 1890 du groupe international de Moise Ardaine qui se réunissait 28 rue de Montbrillant et était en contact avec de nombreux compagnons dont Héritier, Steiger, Bordat et Philippot.
Il était, selon la police, un partisan des « théories incendiaires » diffusées par le journal L’International (Londres) dont il faisait parfois la lecture lors des réunions.
Outre sa profession de mécanicien, Bernard exerçait celle de prestidigitateur l’été sur les bateaux circulant sur le lac de Genève.
Il figurait en 1895 sur l’État signalétique confidentiel des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France