Antonio Ibarz avait fait toute la guerre dans la 7e centurie puis au 475e Bataillon de la Colonne Durruti. Il fut blessé à trois reprises : en novembre 1936 à Villafranca del Ebro ; en octobre 1937 à Casa de Campo à Madrid ; en novembre 1937 à Bastus et San Roman (Lérida).
Passé en France le 10 février 1939 lors de la retirada il fut interné au camp de Saint-Cyprien. Pendant l’occupation il fut réquisitionné pour aller travailler à la construction des fortifications allemandes à Saint-Paul (Pas-de-Calais) dont il parvint à s’évader au bout d’une semaine. Il s’intégra ensuite à la résistance et participa aux combats pour la libération de l’Ariège. Lors de la prise du village de Rimon, près de 700 allemands refusèrent de se rendre aux maquisards espagnols qui étaient très nombreux. Après s’être rendu à un commandant canadien, ils furent internés à la caserne de pompiers de Foix.
A l’automne 1945, Antonio Ibarz était e secrétaire de la CNT de Zaidin en exil. Il milita à la CNT et à la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA) de Paris et de Mirepoix en Ariège jusqu’à son décès en avril 2003.