Enrique Garcia Sanchiz avait adhéré à la CNT de Monovar dès qu’il avait commencé à travailler. Lors du soulèvement franquiste de juillet 1936 il s’était immédiatement intégré à la Colonne de fer. Puis il a combattu jusqu’à la fin de la guerre dans la 26e Division (ex Colonne Durruti). Grièvement blessé lors des derniers combats au moment de la Retirada, il fut interné en France dans divers camps de concentration. Enrique Garcia, qui avait l’intention d’émigrer au Mexique, fut arrêté par la gendarmerie française à Saint-Hilaire (arrondissement de Saint-Jean d’Angely). Il fut mis avec d’autres réfugiés espagnols dans un train à destination de l’Espagne qui finalement s’arrêta à Montendre (Charente) le 18 août 1940 et où il fut interné au camp qui y avait été établi pour acceuillir les réfugiés français venant des régions de l’est. C’est dans ce camp qu’il rencontra sa future compagne originaire d’Euskadi qui était arrivée au camp le 19 août. Le 28 janvier 1941 il fut embauché par la Société Nouvelle pour aller travailler à la base militaire allemande de Bussac (Charente), puis le 22 juillet 1941 fut affecté au service des Entreprises Industrielles à Aytré. Chaque matin on venait chercher les espagnols au camp dans lequel on les ramenait le soir. Enrique Garcia Sanchiz fut libéré du camp lors de sa dissolution le 30 décembre 1943.
Enrique Garcia Sanchiz militera après guerre à la CNT de l’exil jusqu’à son décès survenu le 23 août 1994 à Carbon Blanc, près de Bordeaux, où le couple s’était installé en 1992.