Roger Hoyez, quihabitait 3 rue Marcel Sembat (Paris 18), était dans les années 1950 le secrétaire du syndicat CGT des charpentiers en fer. Syndicaliste révolutionnaire, opposé à la main mise du parti communiste, il dut au moins à une reprise occuper avec d’autres camarades et d’une façon « musclée » le siège de la CGT pour pouvoir obtenir le renouvellement des cartes de son syndicat. Toutefois lors des évènements de Hongrie en 1956, il participa à la défense armée du siège du parti communiste lors d’une attaque par les groupes fascistes. Il participa ensuite très activement aux mouvements de grève qui éclatèrent sur le chantier d’édification du pont de Tancarville.
Au début des années 1970, il participa avec entre autre Jacques Toublet à la fondation à la Bourse du travail de Paris du regroupement l’Alliance Syndicaliste révolutionnaire et anarcho-syndicaliste (ASRAS) dont il fut nommé directeur des premiers numéros de son organe Solidarité Ouvrière (Paris, au moins 101 numéros d’avril 1971 à mai 1982) avant d’être remplacé par Georges Yvernel. L’alliance syndicaliste regroupait des militants anarcho-syndicalistes et syndicalistes révolutionnaires appartenant aux diverses confédérations syndicales (CGT, CFDT, FO).
A la fin des années 1970, lors d’entretiens, il se montrait de plus en plus critique du syndicalisme et préférait se définir comme anarchiste.