Les données sur la vie Nicolas Barrabes Fortunato Barthe sont très contradictoires : né peut être à Graus, tantôt de nationalité espagnole ou française il a collaboré à de très nombreux journaux anarchistes espagnols à partir de 1918. Pendant la guerre de 1914, il fut membre du Groupe International de Barcelone dont le secrétaire était Henri Bramer et dont faisaient entre autres partie Gaston Leval, Martial Desmoulins, Victor Serge, Camille Boer, Costa Icar et Alphone Gally.
Les 28-30 juin 1918 il avait participé au Congrès régional catalan de la CNT, tenu à Sants et où il représentait plusieurs syndicats de Palafrugell : le SOV La Fraternal (300 adhérents), les journaliers maçons (75), les maçons (75), les mécaniciens (26), les charpentiers (20) et La Constancia Barberil (34).
Dans les années 1920 il aurait été instituteur avec Alberola, Maymon et Carbo à l’École rationaliste d’Alicante puis à celle d’Elda (en 1926 ?). A la fin des années 1920, il était en fuite (déserteur ?) et était passé en France où il militait alors à Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône).
Exilé après la guerre civile, il écrivait alors sous le pseudonyme de Fulgencio Martinez (1945).
Au nom de l’universalisme il était opposé à l’emploi des langues régionales.
Nicolas Barrabes Fortunato Barthe est mort en 1962.
Il a collaboré entre autres aux journaux suivants : Acción Social Obrera (dont il aurait été un des éditeurs), La Colmena Obrera, El Communista (Saragosse, 1919-1920), Crisol, Estudios (1935), Generacion Consciente, El Obrero Moderno, La Revista Blanca (1925-1931), Paginas Libres, Redencion (Alcoy), Revista Unica, Solidaridad obrera (Huelva, 1930), Solidaridad obrera (Barcelone), Voluntad (Saragosse, 1922), Tierra Y Libertad, La Bandera Nera (Barcelone dont il aurait été rédacteur).
Œuvres : — El Cacique (Barcelone, 1925). –Los carillanos (Barcelone, 1928). — El dolor errante (Madrid, 1923). — Floreal y Margarita (s.l.). — El leñador y el niño (Tarragone, 1923). — El Quinto (série La Novela ideal).