Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GOSSELIN, Charles

Né le 16 octobre 1856 à Brest — mort en 1941 — Ouvrier à l’arsenal — CGT — Brest (Finistère)
Article mis en ligne le 25 septembre 2007
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Charles Gosselin habitait avec son frère jumeau Paul, le quartier de Kelecq Kerhuon à Brest et travaillait à l’arsenal. Le 26 juin 1899, avec son frère, il avait été arrêté lors d’une manifestation anarchiste : tous eux furent condamnés en juillet à 25 francs d’amende puis mutés par un conseil de guerre à Rochefort.

En juillet 1909, il avait fondé avec son frère et Groult le groupe d’études rationalistes puis en 1910 militait au cercle néo malthusien. Les deux frères étaient également correspondants de divers journaux libertaires. Retraité de l’arsenal en 1912, il a continué de militer entre les deux guerres et était inscrit au Carnet B depuis au moins 1911.

En 1935 il demeurait avec son frère 25 rue Jean Jaurés à Saint-Pierre Quilbignon au lieu dit Plaine Kérangoff et figurait toujours sur l’État des anarchistes du Finistère.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il cachera à son domicile la ronéo de la section communiste locale. Charles Gosselin est décédé en 1941.


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