Le 12 octobre 1913, Raphael Benetière (parfois orthographié Bénetirère) avait été arrêté avec Philippe Goy et Charrat membres du Foyer populaire, alors qu’ils distribuaient des tracts antimilitaristes à la caserne Rullière de Saint-Étienne. Tous trois furent condamnés le 30 octobre suivant à 2 mois de prison. Ils écrivirent une lettre publiée dans Le Libertaire et Les Temps nouveaux (15 novembre 1913) pour protester contre un article de L’Humanité où était nié leur qualité d’anarchistes.
Inscrit sur la liste des militants anarchistes à surveiller en 1914, Raphael Benetière fut arrêté un temps en août 1914 pour détention d’armes. Pendant la guerre, il participa aux réunions du groupe des Amis de Ce Qu’il faut dire et milita au Comité de défense sociale (CDS) ; puis il adhéra au groupe anarchiste communiste de Saint-Étienne dont il était toujours membre en 1926. Début 1926 il était avec E. Soulier, l’un des trésoriers du groupe de l’Union anarchiste de Saint-Étienne où il résidait 2 Place Sainte-Barbe.
En 1928 il était gravement malade et privé de ressources ; le journal La Voix libertaire, organe de l’Association des fédéralistes anarchistes (AFA) dont il était membre, lançait une souscription en sa faveur et en celle de sa compagne Georgette Buisson. Il habitait alors 4 place Sainte-Barbe. Dans la période 1936-1939 il participait aux souscriptions au journal La Voix libertaire.
Raphael Benetière est décédé à l’été 1950.