Alexandre Bruneel (parfois orthographié Brunel) avait été naturalisé français en 1891. Marié et père de 4 enfants il demeurait rue du Parc à Vitry où le 1er juillet 1894 il avait été perqui-sitionné Le 1er juillet 1894, sans qu’il soit rien trouvé.
Arrêté le 1er juillet 1894, pour affiliation à une société de malfaiteurs, avec 153 autres anarchistes, il ne pouvait être photographié par le service de l’identité judiciaire que le 3 juillet.
Le 4 juillet le juge d’instruction Anquetil demandait à la Préfecture de police des renseignements sur ses relations avec les anarchistes. Ces informations lui étaient transmises le 7 juillet. Son dossier à la Préfecture de police portait le n°337.185.
Son nom était orthographié Bruneel par le juge d’instruction. Lors de son arrestation il avait affirmé ne s’être jamais occupé de politque ni avoir assisté à des réunions publiques. Il fut incarcéré à Mazas, puis remis en liberté provisoire le 9 juillet et de bénéficier d’un non lieu en juin 1895.
Il semblerait qu’il y avait identité avec, avec Ferdinand Brunel qui figurait sur un registre d’adresses de 1893-1894, 14 rue de la Pompe à Vitry, relevées par la 3e brigade de recherches de la Préfecture de police, le 22 mai 1892 et le 30 avril 1893. Celui-ci avait le dossier n°1559 et était considéré comme anarchiste militant.
Ferdinand Brunel était également mentionné dans l’état des anarchistes dressé le 26 décembre 1893, par la Préfecture de police.
En effet dans un télégramme du commissaire de police du 1er juillet 1894, celui-ci indiquait que Brunel Ferdinand ayant demeuré 14 rue de la Pompe à Vitry et domicilié actuellement 7 bis rue du Parc avait été arrêté le jour même.
Alexandre Brunel ne doit pas être confondu avec François Brunel, garçon de café et l’auteur des chansons Le Père peinard au populo et Faut plus de gouvernement.