Fils d’ Amable Beaufond, ouvrier spécialisé dans le caoutchouc, et d’Antoinette Marie Ligne, Jean Michel Beaufond (orthograpié également Beaufont et Benfont), au retour de son service militaire, était devenu dresseur de chevaux à Royat (Puy-de-Dôme). Militant anarchiste il avait été arrêté à plusieurs reprises pour « vagabondage ».
Après le coup d’État franquiste de juillet 1936, il était parti en Espagne en novembre et avait été intégré au Bataillon Henri Barbusse de la XIVe Brigade Internationale (« La Marseillaise »). Jusqu’à la fin 1936 il avait combattu à Lopera (Jaén) puis le 13 février 1937, avec 18 autres volontaires français, avait déserté avec l’intention de rejoindre une unité de la CNT. Arrêté à Valence en avril, il fut emprisonné puis réintégré dans une Brigade internationale.
Il pourrait s’agir du Jean Beauford (sic) qui avait été incarcéré en septembre 1938 à la prison de Castelldefels (Baix Llobregat, Catalogne),
A son retour en France, il avait résidé à Royat puis était monté à Paris où il allait travailler comme domestique. Jean Michel Beaufond est décédé le 2 octobre 1961 à l’hôpital Lariboisière du 10e arrondissement de Paris (France).