Marié et père de 5 enfants, Leopold Froideval était ouvrier teinturier dans le quartier Saint-Leu à Amiens et était fiché comme « anarchiste très militant » vers le début des années 1890. Il avait été incarcéré pour avoir proposé une quête en faveur de Gustave Mathieu (voir ce nom ).
En mai 1913, comme plusieurs autres compagnons d’Amiens, est ce lui ou Raymond Froideval qui avait été l’objet d’une perquisition où la police avait saisi 40 numéros des Hommes du jour et diverses publications antimilitaristes et anarchistes.