En 1888, pour échapper à une peine de 3 mois de prison en raison de ses activités révolutionnaires, Auguste Flashmann s’était réfugié en Suisse. Dès son arrivée à Genève en mai 1888, il avait adhéré à la société anarchiste allemande. Il était domicilié 66 rue du Rhône et jouissait, selon la police, d’une certaine aisance lui permettant de financer l’impression de placards et manifestes révolutionnaires qui étaient ensuite passés clandestinement en Allemagne.
Il figurait en décembre 1894 sur un Etat signalétique confidentiel des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France