Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né en Andalousie — mort en mars 1992

FLORES, Ginés

MLE — CNT — Suria (Catalogne) — Gironde
Article mis en ligne le 28 mai 2007
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

Ginès Flores avait Émigré très jeune en Catalogne à la recherche de travail. D’abord installé à Monnistrol où il rencontrait sa compagne, il allait à la fin des années 1920 à Suria où il allait participer à toutes les grèves et luttes et particulièrement au mouvement révolutionnaire de janvier 1932. En juillet 1936 il participait à la lutte contre le soulèvement militaire. Après la formation du Comité révolutionnaire de Suria et la collectivisation des mines de potasse, il était nommé à la commision des achats du Conseil de ravitaillement. Puis il quittait ce poste et partait au front dans la 26e Division (ex colonne Durruti).

Exilé en France lors de la Retirada, il a été interné dans divers camps dont le Vernet d’Ariège et Septfonds avant de partir travailler dans l’agriculture en Gironde. Ginés Flores est mort début mars 1992 à Bègles (Gironde) où depuis quelques années il résidait avec son fils Bernardo.


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