Adolphe Fischer, qui était né à Hombourg (Hesse) avait été “réintégré” dans la nationalité française et demeurait à Strasbourg, 10 rue de Dambach, quartier de Neudorf. Militant de l’ Union anarchiste (UA) et membre de la CGTU de Strasbourg, Fischer, suite à la distribution d’une brochure sur l’hygiène sexuelle, avait été, à l’été 1927, condamné par défaut à six mois de prison et 100 f. d’amende pour « provocation à l’avortement et propagande anticonceptionnelle ». En appel à Strasourg le 27 octobre 1927 (ou à Colmar le 16 décembre) la peine était ramenée à deux mois de prison et 100f d’amende.
En 1937 il figurait sur une liste établié par la Sureté générale, intitulée “Menées terroristes” et répertoriant les “individus suspects” à l’occasion des voyages officiels.