Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CARCASSONNE, Gustave, Laurent, Pascal “Louis ou Marius PERRIN” ; “ROUME”

Né le 15 avril 1859 à Oran (Algérie) ou à Valence (Drôme) ? — Peintre décorateur ; camelot — Algérie — Draguignan (Var) — Avignon (Vaucluse) — Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 5 juin 2023
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Le 6 septembre 1883 Gustave Carcassonne avait été condamné à Sidi Bel Abbés à 1 an de prison pour « vol », puis le 22 novembre 1890 à 4 mois de prison à Alger pour « abus de confiance » et le 27 à 8 mois pour « escroquerie », les deux peines n’étant pas confondues et concernaient une affaire datant de juillet 1890.

Puis il allait en France à Draguignan où il se faisait appeler Perrin et se disait né à Valence (Drôme). Fin 1893 ou début 1894 il avait été licencié de l’entreprise de peinture où il travaillait à Draguignan en raison de ses opinions anarchistes et pour avoir diffusé autour de lui des exemplaires du journal La Révolte. Il avait installé à son domicile une sorte d’auberge régie par sa compagne Françoise Rosine Régibaud à laquelle le tribunal correctionnel avait interdit d’utiliser comme nom celui de Régibaud…

Au printemps 1894 il aurait résidé sius le nom de Laurent au restaurant des travailleurs rue de la Bonneterie à Avignon. Il avait été condamné par défaut le 10 août 1894 à 4 mois de prison par le tribunal de Draguignan pour « vol et abus de confiance » et était qualifié de « repris de justice des plus dangereux ».

Signalé disparu de Marseille en 1894 alors que la police, suite à une dénonciation, était venue l’arrêter à son domicile 42 rue des Petites Maries où, sous le nom de Marius Roume il habitait avec sa compagne Françoise Rosine dite Régibaud. Il serait parti pur le Var où il ne fut pas retrouvé. Il ne fut pas non plus retrouvé en octobre 1894 à Orange où il était censé travailler comme peintre. Il fut signalé disparu d’Avignon en 1896 (ou 1898 ?).


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