Ouvrier à l’arsenal, Léon Capitaine s’était notamlment impliqué la lutte contre la guerre de 1914-1918. En 1918, alors qu’il était le secrétaire du syndicat de l’Arsenal, il avait interompu avec plusieurs compagnons une conférence pour la guerre à outrance d’un instituteur à Kerlmon. Arrêté à la gare, il s’en était tiré, les témoins ne l’ayant pas reconnu.
En décembre 1918, lors de l’arrivée du président Wilson à Brest, et de la manifestation de rue, un officier de marine qui avait tenté d’arracher un emblême syndical avait été frappé. Capitaine fut convoqué mais il ne put être prouvé que c’était lui qui avait frappé l’officier.
Le 5 janvier 1919, il fut arrêté dans une salle de café où en compagnie de marins il distribuait des brochures en faveur de la révolution en Russie. Après 5 mois de prévention en droit commun à la prison militaire de Nantes, il était poursuiv avec ses camarades devzant un conseil de guerre tenu les 30 et 31 mai 1919, et où la défense de Henry Torres leur permit un quasi acquittement général.
Léon Capitaine est décédé d’une maladie de cœur au début de l’été 1928 à, semble-t-il, Cormeilles en Parisis où la fammille le fit enterrer religieusement.