Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

DONDON, Joseph, Georges

Né le 28 octobre 1882 à Decize (Nièvre) — mort le 7 février 1957 — Vannier — CGT — Paris — Brésil
Article mis en ligne le 14 avril 2020
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.

Joseph Dondon, qui était le frère aîné d’Anna, fréquentait au début des années 1900 le siège de L’anarchie. A l’été 1906 il était adhérent à un projet de formation d’un milieu libre dont Aubanel était l’un des animateurs. En 1907 il fut arrêté dans une affaire de fausse monnaie mais bénéficia d’un non-lieu alors que sa sœur, impliquée dans le même affaire fut condamnée à 5 ans de prison.
Lors de l’affaire de la Bande à Bonnot, il fut de nouveau perquisitionné, impliqué en septembre 1914 dans une affaire de fausse monnaie mais bénéficia encore d’un non-lieu.
Bien qu’exempté de service militaire, il s’engagea le 16 janvier 1915 dans le 13e régiment d’artillerie. Réformé en juillet 1917, il s’installa alors comme vannier à Paris 19e puis s’occupa de transactions commerciales qui, selon la police, lui assurèrent une certaine aisance.

En mars 1919, au nom du syndicat des vanniers de la Seine il fut le signataire d’une protestation contre les perquisitions effectuées au siège du Libertaire à la suite de l’attentat de Cottin contre Clémenceau. Cette protestation publiée en une du Libertaire n°6 (2 mars 1919) avait été également signée par entre autres Le Meilour, Sirole, Boudoux, Massot et Renneringer.

Du 17 au 31 août 1919, il fut le signataire dans Le Libertaire d’une enquête intitulée “Pendant la guerre, du droit de la liberté” sur les internés notamment des révolutionnaires russes détenus en France pendant la guerre, notamment au camp de concentration de Précigné (Sarthe).

Il s’agit sans doute du Dondon, qui en mai 1919, fut élu trésorier adjoint du Comité pour la 3e Internationale et qui en août 1920 demanda un passeport pour le Brésil.

Joseph Dondon est décédé le 7 février 1957 à Nova Friburgo (Brésil)


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