Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936 Claudio Barcelo faisait son service militaire comme mécanicien d’aviation au Maroc. Il avait ensuite été transéféré avec les troupes franquistes sur la péninsule. Dès qu’il l’avait pu il avait déserté et avait gagné les lignes républicaines où il s’était intégré semble-t-il aux combattants. Fait prisonnier par les franquistes, il donna un faux nom et fut envoyé sur le front de Teruel dans un groupe chargé de l’enterrement des morts au combat ou lors des représailles. Une nouvelle fois il parvenait à s’échapper et à regagner les lignes républicaines.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps. Après la guerre il continua de militer à la CNT en exil, notamment à Pia où il décéda et dut inhumé le 6 janvier 2000.