Dictionnaire international des militants anarchistes
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FABRE, Georges
Né le 6 avril 1849 à Nervieux (Loire) - Menuisier - Lyon (Rhône)
Article mis en ligne le 6 avril 2007
dernière modification le 27 octobre 2023

par R.D.

En 1881 Georges Fabre, qui était marié à une ouvrière repasseuse et père d’un enfant, était membre de la Fédération Révolutionnaire de la région est qui regroupait la plupart des militants anarchistes de la région. Il demeurait alors 188 rue Duguesclin.

Le 31 juillet 1882, membre de la section de la Guillotière, il fut élu membre de la Commission exécutive de neuf membres, responsables de la Fédération et de l’administration de l’hebdomadaire anarchiste L’etendard Revolutionnaire (Lyon, 13 numéros du 30 juillet au 15 octobre 1882), 51 rue Molière et dont les gérants furent Claude Crestin, puis Antoine Cyvoct et enfin Jean Marie Bourdon qui seront tous poursuivis et lourdement condamnés. Aux cotés de Trenta (cadet) et de Crestin, il était également membre de la sous commission de correspondance et propagade de la Fédération.

En décembre 1882, il se réfugiait en Suisse pour échapper à la rafle qui suivit les événements de Montceau-les-Mines et les attentats de Lyon. Il fut soupçonné d’un projet d’attentat contre le juge d’instruction de Lyon, avec notamment Baudry, Pocheron, Sala (fils), Chauvin (indicateur) et Bougnol, projet décidé lors d’une réunion tenue à son domicile début décembre.

Inculpé lors du procès dit des 66 (voir Toussaint Bordat), et prévenu de la première catégorie, il fut condamné par défaut le 19 janvier 1883 à deux ans de prison, 1000f d’amende et cinq ans d’interdiction des droits civils. Il aurait été arrêté à Lyon le 2 janvier et après avoir fait appel du jugement sa peine aurait été réduite en février à 6 mois de prison et 50 fr d’amende. Après avoir subi sa peine, il aurait été détenu à la Prison Saint-Paul pour “’exercice de la contrainte par corps”, le couple ne possédant “absolument rien et vivant du produit de leur travail journalier”. Pendant son incarcération, sa compagne, qui était également propagandiste anarchiste, recevait quelques secours de la commission de répartition des secours aux familles de détenus politiques.

Il s’agit vraisemblablement du Fabre qui, fin 1883, selon la police, iétait membre du groupe Les Justiciers dont faisaient entre autres partie Champalle, Hugonnard, Sourisseau et Sourisseau et participait au nouveau journal L’Emeute (Lyon) dont le gérant était Pierre Labille.


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