C’est à l’âge de 15 ans que Manuel Fandiño était arrivé en Argentine où il avait commencé à militer à la Fédération des ouvriers en chaussures jusqu’en 1909 où il fut expulsé en Espagne. Dès l’année suivante il revenait clandestinement à Buenos Aires dont il était une nouvelle fois expulsé.
Depuis Sao Paolo il collaborait brièvement à La Battaglia avec notamment Oreste Ristori. Puis il s’installait en 1911 à Montevideo où il fondait le syndicat des ébénistes adhérent à la FORU dont il sera l’un des secrétaires avec Jesus M. Sua-rez. Collaborateur de Aurora et de l’organe de la FORU Solidaridad (Montevideo), il fut l’éditeur de Cronacas subversivas puis fut l’administrateur deEl Anarquista publié par Eduardo G. Gilimon.
En 1915 il allait au Brésil où il collaborait à Na Barricada ainsi qu’à La Protesta (Buenos Aires). Avant de revenir en Argentine, il passait par Montevideo où il collaborait à La Batala, puis intégrait la rédaction de La Protesta à Buenos Aires. Puis il allait à Rosario où il s‘intégrait au groupe de Garcia Thomas et devenait ré-dacteur de La Rebelion (Rosario, 1913-1918), puis de Voces Proletarias (Campana, 1919) et l’année suivante du quotidien Bandera Roja (Rosario, 36 numéros, du 1er avril à mai 1919) et au quotidien El Trabajo (Buenos Aires, 1921-1922). Parallèlement il collaborait à l’organe de la FORA IXe congrès, La Organización Obrera puis à Unión Sindical (Buenos Aires 1922) organe de l’Union syndicale argentine (USA) et au quotidien de l’USA, Bandera Proletaria (Buenos Aires, 471 numéros du 8 septembre 1922 au 27 septembre 1930).
Ultérieurement il participa aux réunions qui aboutirent à la création de la CGT argentine en 1930.
En 1933 il était l’un des éditeurs du journal El Taller.
A Buenos Aires il fut également membre du cercle Voluntad qui défendait l’indépendance du mouvement syndical et dont faisaient aussi partie Electra Gonzalez, Sebastian Marotta, Andrés Carbona, Luis R. Bartolo, Juan C. Mason, José Negri, Bernardo Sugasti, etc.
Manuel Fandiño est décédé le 6 février 1960 à Buenos Aires.