Passé en France lors de la Retirada, Antonio Gonzalez Gonzalez avait été interné au camp d’Argelès et sans doute enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étrangers. Fait prisonnier lors de l’offensive allemande du printemps 1940, il aurait été envoyé en Allemagne et se serait évadé d’un camp (ou d’un stalag ?), puis, après avoir traversé le Rhin à la nage s’était réfugié dans la région de Florimont (Moselle) où il travailla quelque temps.
Par la suite il gagna le Massif Central et arriva en 1943 à Salers où il épousa une réfugiée espagnole.
Il fut embauché ou affecté à une Compagnie de travailleurs étrangers au barrage de l’Aigle (Cantal).
En 1944 il était l’un des 75 membres de la Compagnie espagnole (voir Juan Montoliu del Campo) du Bataillon Didier (FFI) qui participait à la libération de la région.
Après la guerre, Antonio Gonzalez Gonzalez travailla à câblerie de Riom (Puy-de-Dôme) où il était ouvrier spécialisé.
Père de 4 enfants et marié avec Maria Calvo, il est décédé, auprès de son beau frère et de ses belles sœurs, à Aulnay-sous-Bois le 17 novembre 1969 d’u cancer du poumon.
Selon ses enfants c’était « un homme d’une douceur extrême, taiseux, n’ayant jamais fait étalage de ses actions ».