Philippe Nicolas, qui était semble-t-il socialiste révolutionnaire et avait subi une condamnation à 2 mois de prison pour vol, avait été l’un des meneurs de la grève de 1891 à la mine de Bézenet (Allier). Il avait été fiché comme « très exalté » et orateur des groupes révolutionnaires. Le 18 février 1894, comme d’autres militants anarchistes et socialistes révolutionnaires de la région, il avait été l’objet d’une perquisition qui s’était révélée infructueuse.
Il appartint par la suite à la Fédération socialiste du centre dissidente du parti socialiste et dont il démissionna lors des élections de 1910 pour former un groupe libertaire avec notamment Govignon, Creuzier, Métenier et autres démissionnaires du parti socialiste.