Florencio Edo travaillait comme mineur à Utrillas (Teruel). Il avait participé aux combats de juillet 1936 à Barcelone puis avait appartenu sur le front d’Aragon à la Colonne Durruti où il était un des responsables de la fabrication d’explosifs.
Exilé en France à la fin de la guerre, Florencio Edo avait été pendant l’occupation nazie membre du noyau CNT de Corrèze. Il travailla ensuite au Barrage de l’Aigle (Cantal) et participait le 6 juin 1943 au plenum clandestin de Mauriac. Ce plenum, qui s’était déroulé au domicile de Dositeo Fernandez, avait réuni des délégués de tous les noyaux organisés et peut être considéré comme le premier plenum représentatif du MLE en exil, marquant la réorganisation du mouvement ; il y sera nommé un comité de relation du MLE dont le siège avait été fixé au Barrage de l’Aigle et dont étaient membres José Berruezo Silvente, José German Gonzalez et José Asens.
Il a appartenu après guerre à la FL-CNT d’Aix-en-Provence où il est décédé en novembre 1962 après 6 années d’hospitalisation.