Dans les années 1880, Albert Pillot avait été signal par le commissaire d’Annemasse comme étant en relations avec les militants de Lyon et Genève et comme le correspondant des journaux L’Insurgé (Lyon) et L’Avenir (Genève). Vers 1890 il était venu s’installer à Constantine où il demeurait Route de Batna et était ajusteur à “L’est algérien” où travaillaient également Henri Clavel et Touveron. Il était également le président de la société de gymnastique La Cirthéenne et avait été élu délégué des ouvriers de Constantine pour aller à l’exposition de Chicago. Il figurait fin 1893 sur une liste d’anarchistes de Constantine mais il était précisé qu’il avait “une conduite régulière” et n’avait jamais “tenu publiquement de propos séditieux”.