
C’est encore très jeune que Antonio José Piloto avait commencé à travailler comme commis aux chemins de fer de l’État. Après avoir travaillé dans plusieurs gares, en 1908, il fut transféré à Barreiro (Setúbal, Lisbonne).
Il fut très actif dans le mouvement anarcho-syndicaliste et fit partie du Syndicat des travailleurs des chemins de fer du Sud et du Sud-Est, avec d’autres militants éminents dont Miguel Correia, Mario Castelhano, Manuel Henriques Rijo, José Nobre Madeira, etc., et il collabora à sa presse. Il fut le rédacteur en chef du journal O Sul e Sueste organe de la classe des cheminots du Sud et du sud-est, membre de 1919 à 1933 de la direction de l’Association de classe des cheminots (ACF). En 1918, lors d’une grève de cheminots il fut emprisonné avec plusieurs compagnons dont M. Correia.
Le 10 avril 1920, après avoir subi une perquisition à son domicile le 27 mars, il fut arrêté pendant la grève dite « des 70 jours ». Il a été emprisonné par les gouvernements de la Première République portugaise (1910-1926) et du régime du Nouvel État (1926-1932).
Il avait finalement quitté les chemins de fer, mais allait continué la lutte syndicale et libertaire. Il a participé au comité de collecte de fonds pour la création d’un dispensaire antituberculeux à Barreiro, créé en juin 1932 et dont il avait été le promoteur. Le dispensaire antituberculeux de Barreiro a commencé sa construction le 1er mai 1933 et a été inauguré le 3 mai de l’année suivante. Il avait ensuite réussi à entrer comme fonctionnaire à l’Institut National d’Assistance à la Tuberculose à Lisbonne (Portugal).
António José Piloto est décédé le 12 décembre 1967 à Lisbonne (Portugal) et a été enterré deux jours plus tard au cimetière d’Ajuda.