En février 1927, lors d’une perquisition chez le compagnon Alonso Rosquillas Magriña – suite à l’arrestation le 30 décembre 1926 à Bourg Madame d’un nommé Ramon Peiro Olcina, trouvé porteur d’un révolver et suspecté de préparer un attentat -, la police avait saisi plusieurs lettres où et documents où sa compagne Micheline Saguer (née Godes) était chargée de récolter des fonds pour les prisonniers politiques espagnols. La police avait également saisi à son domicile des lettres, des tracts et un compte rendu rédigé par lui de la réunion du 1er janvier 1927 du groupe qui se réunissait au Café de la Victoire. A ce propos la police remarquait que Saguer lors, de sa déclaration d’étranger avait prétendu « être illettré ».

Comme plusieurs autres espagnols impliqués dans cette affaire – dont Manuel Portos, Juan Manent, Agustin Martinez, Alonso Rosquillas, Adelaida Bou et Ramon Domingo -, il fut l’objet avec sa compagne d’un arrêté d’expulsion de France le 26 mars 1937, qui ne fut pas exécuté sans doute en raisin de l’ état de grossesse très avancé de sa compagne et d’une campagne de la Ligue des droits de l’homme qui leur permirent d’obtenir un sursis en avril. Tous deux bénéficièrent d’un nouveau sursis de trois mois en juillet 1931.