Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

FOURNIER, Constantin, Jules

Né à Marseille le 17 octobre 1866 — Ajusteur — Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 28 janvier 2017
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Demeurant au début des années 1900 au 201 rue d’Arène, Constantin Fournier, fils de Noël et de Marie Erumires, marié à Mélanie Tessa (ou Testa), était connu dans son quartier pour ses opinions libertaires. Employé à la Compagnie générale des transports maritimes, il en avait été licencié à la fin des années 1890 pour « insubordination » et la propagande anarchiste qu’il y menait. Décrit comme un bon ouvrier et bien que les renseignements le concernant n’étaient pas défavorables, il fut mis sous surveillance spéciale et inscrit à la 3e catégorie des anarchistes. Il fréquentait diverses réunions anarchistes et antimilitaristes. Lors de la grève des ouvriers du port (1901 ?), il avait été l’un des meneurs dans son atelier pour pousser à la grève les ouvriers en fer.


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