Demeurant au début des années 1900 au 201 rue d’Arène, Constantin Fournier, fils de Noël et de Marie Erumires, marié à Mélanie Tessa (ou Testa), était connu dans son quartier pour ses opinions libertaires. Employé à la Compagnie générale des transports maritimes, il en avait été licencié à la fin des années 1890 pour « insubordination » et la propagande anarchiste qu’il y menait. Décrit comme un bon ouvrier et bien que les renseignements le concernant n’étaient pas défavorables, il fut mis sous surveillance spéciale et inscrit à la 3e catégorie des anarchistes. Il fréquentait diverses réunions anarchistes et antimilitaristes. Lors de la grève des ouvriers du port (1901 ?), il avait été l’un des meneurs dans son atelier pour pousser à la grève les ouvriers en fer.
FOURNIER, Constantin, Jules
Né à Marseille le 17 octobre 1866 — Ajusteur — Marseille (Bouches-du-Rhône)