Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

FOURNIER, Emile, Christophe

Né le 25 juillet 1867 à Saint-Martial-le-Mont (Creuse) – mort le 1er mai 1919 — Serrurier — Paris ? — Levalois Perret (Hauts-de-Seine)
Article mis en ligne le 12 août 2024
dernière modification le 18 octobre 2024

par Dominique Petit, R.D.
Emile Fournier

Emile Fournier se maria le 2 décembre 1890 à Levallois-Perret avec Caroline, Léonie Renault. Il demeurait 9 rue du Marché.

Le 13 mars 1894, il demeurait 116 rue Chevallier à Levallois-Perret. Il fut arrêté et perquisitionné. Il était inculpé d’association de malfaiteurs et de vol. Il était libéré le 14 avril.

Est-ce lui qui comparut aux assises de la Seine le 28 juin 1894, pour vols qualifiés ?

Il figurait sur une liste des anarchistes de Levallois-Perret établie en 1895 ou 1896 et habitait 136 rue du Bois.

Son dossier à la Préfecture de police portait le n°333.741.

Emile Fournier se remaria le 29 mai 1906 à Paris avec Marie, Marguerite, Emilie Lontin.

A la fin de sa vie, il demeurait 9 rue Moreau à Paris. Emile Fournier est décédé le 1er mai 1919.

Il pourrait s’agir du Emile Fournier qui en 1888 était signalé dans les réunions du groupe Les travailleurs communistes libertaires du XXe arrondissement où, en juin, il avait diffusé avec Job un Manifeste des groupes indépendants des XIe, XIIe et XXe arrondissements et qui en 1891 était membre du groupe L’Audace avec entre autres Petitjon, Ancement, Job et Migeon.


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