Joachim Barsotti, qui avait été condamné à plusieurs reprises en Italie (coups et bessures, port d’arme prohinée…), était arrivé à Nice en octobre 1889. Selon le Consulat d’Italie, il « serait capable de commettre les plus grands crimes » en état d’ivresse.
Joachim Barsotti figurait fin 1893 sur une liste d’anarchistes étrangers résidant à Nice. En janvier 1894, la famille Barsotti — Joachim, Olympia et Alfredo — furent, comme une quinzaine d’autres compagnons, l’objet d’une perquisition. Poursuivi pour « association de malfaiteurs », Joachim il fut expulsé de France par arrêté du 17 février 1894 tandis que ses frères étaient libérés après avoir obtenu un non-lieu. Il fut transféré dans les jours qui suivirent à Vintimille.
A l’automne 1904, son frère Alfredo qui avait été radié des listes d’anarchistes en 1897, écrivit une lettre aux autorités françaises pour demander la suspension de l’arrêté contre Joachim, ce qui fut refusé.