Militant de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) et depuis son plus jeune âge de la CNT, Francisco Abarca Gomez était membre avant la guerre d’une collectivité paysanne à Motril (Grenade). Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 et après l’occupation de Motril, il gagna la Catalogne et s’installa à Masanas (Gérone) où il continua de militer dans le mouvement libertaire.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp d’Argelès puis enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étrangers d’abord comme charbonnier dans une forêt, puis, pendant l’occupation, affecté à Saint-Malo pour y travailler au Mur de l’Atlantique (1941-1942). En liaison avec les services britanniques il y participait alors à divers sabotages. Devenu suspect aux yeux des autorités allemandes et avant d’être arrêté, il s’enfuyait, gagnait Ballots (Mayenne) où il s’intégrait ensuite à la Résistance dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI). Arrêté par les Allemands, il était déporté à Guernesey jusqu’à la fin de la guerre.
A la Libération, gravement malade, il retrouvait sa famille avec laquelle il s’installait à Ballots où il allait travailler comme maçon et continuer de militer à la CNT et à la FAI.
Francisco Abarca Gomez est décédé le 9 août 1983 à Huy (Belgique).