Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

FERRER MORDI, Domingo

Né le 2 février (ou le 3 mars) 1897 à Binéfar (Huesca) — mort le 11 novembre 1972 — MLE — CNT — Catalogne — Rodez (Aveyron)
Article mis en ligne le 1er juillet 2016
dernière modification le 23 juillet 2024

par ps

Originaire de Huesca (Aragon), Domingo Ferrer Mordi avait émigré encore très jeune à Barcelone où il adhérait à la CNT et au mouvement libertaire. Ses activités révolutionnaires lui avaient valu d’être condamné à une très lourde peine de prison (80 ans).

Domingo Ferrer Mordi était passé en France lors de la Retirada et fut interné dans divers camps. Pendant l’Occupation, soit au titre du travail forcé, soit pour des faits de Résistance, il fut arrêté par la Gestapo et interné au camp de Compiègne. Puis il fut déporté au camp de concentration de Dachau (matricule 74190) et affecté au Kommando d’Allach sans doute pour y travailler à l’usine BMW et dont il fut libéré le 30 avril 1945.

Après son rapatriement en France, il s’installait en 1946 à Rodez où il allait être à plusieurs reprises le secrétaire de la Fédération locale de la CNT en exil. En 1947 il avait été le délégué de Cahors au 2e congrès du MLE — CNT à Toulouse.

Domingo Ferrer, qui était alors le secrétaire de la FL, est mort à Rodez le 11 novembre 1972.


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