Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CLIMENT, Francisco “Germinal”

Né à Barcelone le 25 octobre 1920 — mort le 1er juillet 1992 — FIJL — MLE — CNT — Barcelone — Oran — Montauban (Tarn-et-Garonne)
Article mis en ligne le 15 mars 2007
dernière modification le 17 juillet 2024

par R.D.

Fils du militant Emilio Climent, Francisco qui se faisait appeler Germinal, avait suivi les cours de l’école rationaliste du quartier de Clot. Cette école, fondée par le syndicat CNT du textile était dirigée par Joan Puig Elias et sa compagne. Exilé en Algérie avec ses parents à la fin de la guerre, il militait alors au MLE en exil à Oran et participait au groupe artistique et culturel Ideales. En 1947 il était le secrétaire à l’administration du Comité continental de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) en Afrique du nord dont les autres membres étaient Conrado Lizcano (secrétaire), José Manzanares (propagande) et Oliverio Fernandez (relations)… Rentré à la fin des années 1960 en France avec sa compagne Ramona Munne et son fils Germinal (né en 1957), il s’installait à Montauban (Tarn-et-Garonne) où il continuait de militer à la Fédération locale de la CNT. Francisco Climent est mort à Montauban le 1er juillet 1992.

Un autre de ses jeunes fils, Floréal, était mort à Oran en janvier 1964


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