Jean-Paul Fiourgatia fréquentait déjà les anarchistes en 1886 à Toulouse, où il rencontra Cotinaud.
Le 9 novembre 1887, il se présentait au 18e régiment d’artillerie. Le 19 mai 1888, manquat à l’appel il fut déclaré déserteur le 26 mai suivant.
Après avoir déserté, il était passé en Suisse où, au début des années 1890, il participait à Genève aux activités du groupe international animé notamment par Lucien Weill et Moise Ardene. Selon la police i étai particulièrement lié au compagnon suisse Alexandre Bougard avec lequel il entretenait "une correspondance active avec les groupes anarchistes de Paris, de Lyon, de Saint-Etienne, de Toulouse et de Marseille."
Avec une dizaine d’autres compagnons (voir Petraroja), il fut impliqué dans l’affichage dans la nuit du 10 au 11 novembre 1890 du placard trilingue Souvenons nous en mémoire des martyrs anarchistes de Chicago. Puis il avait quitté Genève vers 1892 pour aller à Lausanne où en avril 1893 il était signalé comme « anarchiste militant ».
Fourgatia fut arrêté par la gendarmerie de Pontarlier (Doubs) le 30 septembre 1897. Réformé n°2 par la commission spéciale de Besançon le 6 avril 1898 pour aliénation mentale, Il était interné à l’asile des aliénés de Sainte-Ylie près de Dôle (Jura) le 25 octobre 1898.