Henri Trigaud avait fait partie dans les années 1880 des groupes socialistes avant d’adhérer à l’anarchisme en 1890. A l’été 1888, il avait fait enterrer civilement son enfant dont le cercueil avait été recouvert d’un drap rouge. Le 29 novembre 1893, lors d’une conférence du compagnon Morel à la salle Flamant, il avait pris la parole pour réciter une poésie anarchiste. Il figurait sur l’État des anarchistes de février 1894 et ce même mois de février et comme de nombreux militants de la région, avait été l’objet d’une perquisition où la police avait saisi L’Almanach du Père Peinard pour 1894. En 1898 il était toujours membre du groupe de Reims.
Il fut radié du contrôle des anarchistes en 1902.