Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RUBIO, Mariano

Né le 28 décembre 1892 dans la province d’Almeria — mort le 10 août 1971 (ou 1972 ?) — Maçon — MLE — FORA — CNT — Bahia Blanca & Rio Negro (Argentine) — Barcelone (Catalogne) — Marseille (Bouches-du-Rhône) — Hyères (Var)
Article mis en ligne le 9 juin 2015
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Insoumis au service militaire, Mariano Blanco avait émigré en Argentine où il allait militer à la FORA de Bahia Blanca et de Rio Negro jusqu’en 1928 puis à Quilmes où il travaillait comme ouvrier briquetier et où il fut arrêté et expulsé. Revenu dans la province d’Almeria et n’y trouvant pas de travail, il était parti pour Barcelone où il allait travailler à la construction de routes à San Celoni et où en 1935, avec notamment les compagnons Serra et Mandil, il allait réactiver la CNT locale dont il fut nommé président. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut nommé membre du Comuté révolutionnaire local.

Passé en France lors de la Retirada, il fut sans doute réquisitionné pendant l’Occupation, pour aller travailler comme bûcheron. Après, la Libération, il s’installa à Marseille où il travailla comme maçon et milita à la FL-CNT jusqu’à sa retraite. Il alla ensuite à la maison Beauséjour de Hyères (Var) où il intégra la FL-CNT et où il est décédé le 10 août 1971 (ou 1972 ?).


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