Militant âgé de 32 ans, Hector (ou Victor) Beauvillain, fils de Louis Joseph et de Marie Louise Collette, tatoué d’un cœur sur la main droite et d’une ancre sur la gauche, s’était marié le 13 juin 1886 avec Blanche Leclercq dont il divorçat par la suite.
Il avait été condamné en octobre (?) 1893 à 5 jours de prison et 5 francs d’amende pour « cris séditieux » sur la Grand Place de Roubaix avec les compagnons Jules Fontaine, Victor Lejeune et Aubut (?).
Il figurait sur un avis de recherche en juin 1894 après avoir disparu de Roubaix. En août 1894 son arrivée était signalée à Saint-Quentin où en octobre il avait accompli une période d’instruction militaire de 28 jours au 87e Régiment d’infanterie.
Début avril 1896, l’arrivée à Suippes (Marne) pour y travailler comme tisserand d’Hector Beauvillain, venant de Bar-le-Duc, était signalée par la gendarmerie. En mars 1897 le préfet de la Somme signalait son départ d’Amiens pour se diriger à pieds vers Reims. Puis en mai, il était signalé comme ayant quitté Attigny (Ardennes) pour se rendre toujours à pieds à Roubaix.
Au début des années 1900, il fut inscrit comme “nomade” à l’état vert n°1 des anarchistes disparus et/ou nomades puis en 1902 sur l’2tat vert n°2.
A l’été 1903 il avait été signalé à Prisches (Nord) où il travaillait pour un agriculteur, puis comme domestique.
Entre 1909 et 1914 il ne cessait de circuler principalement dans le nors de la France.
En janvier 1915, Beauvillain, qui était alors inscrit à l’Etat vert n°4 des anarchistes disparus et ou nomades, étaot signalé à Rouen en provenance de Neufchâtel (Suisse) et se rendant à pieds à Elbeuf.