Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RUEDA ONA, Juan

Né à Alozaina (Malaga) le 31 mars 1915 — mort le 20 août 1976 — MLE — CNT — Espagne — Riom (Puy de Dome)
Article mis en ligne le 14 janvier 2015
dernière modification le 30 mars 2025

par ps

Juan Rueda Ona, dont le père Miguel Rueda Sanchez sera fusillé par les franquistes, avait commencé à militer très jeune dans le mouvement libertaire. Passé en France lors de la Retirada, il avait été interné dans divers camps puis enrôlé dans les compagnies de travailleurs étrangers, notamment à Manzat (Puy-de-Dôme). Pendant l’Occupation, il risqua sa vie pour transporter un résistant blessé à l’hôpital de Riom. A la Libération, avec sa compagne Acracia Aso Bailo, il participa à l’organisation de la FL-CNT de Riom dont il sera à plusieurs reprises secrétaire (années 1960 et 1970). En août 1975, bien que déjà malade, il fut le délégué de la FL de Riom au congrès tenu par la CNT à Marseille.

Juan Rueda est décédé à Riom le 20 août 1976. Il était le père de Juan Miguel Rueda Aso.


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