José Ochando avait commencé à travailler à l’âge de 14 ans à Valence où il adhéra à la CNT. Dès le coup d’État franquiste de juillet1936, il s’enrôla comme milicien dans une colonne anarchiste.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp de Saint-Cyprien. Pendant l’Occupation, il fut réquisitionné par les Allemands pour aller travailler à la construction de la base sous-marine de Lorient (Morbihan) dont il s’évada en 1942.
À la Libération, il entra chez Renault à Billancourt, en juillet 1946, comme ouvrier spécialisé aux traitements thermiques. Il participa ensuite activement à la grève de 1947. Il resta syndiqué CGT jusqu’en juin 1968 date à laquelle il déchira sa carte. Il travailla ensuite à l’atelier des amortisseurs jusqu’à sa retraite en 1977.