Militant de la Fédération anarchiste ibérique (FAI), José Ocaña avait été nommé lors de la révolution, membre du conseil municipal de Malagon (Ciudad Real) avant d’être mobilisé en 1937 dans la XVe Brigade Internationale.
Passé en France le 9 février 1939, il fut interné aux camps d’Argelès, de Saint-Cyprien puis à Agde. A la Libération il s’était installé à Toulon où il travailla comme maçon. Après une première tentative pour faire passer en France sa compagne Petra et leur fille Emilia Ocaña Diaz (née en 1937) qui étaient restées en Espagne et qui échoua à la suite de l’arrestation des passeurs, il parvenait le 15 mai 1947 avec l’aide de passeurs à les faire entrer clandestinement en France par Puigcerda et Bourg-Madame. José Ocaña continua par la suite à militer dans la CNT en exil.