Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LOPEZ, Diego

Mineur ; ouvrier du bâtiment ; vendeur de journaux — FAI — CNT — Huelva (Andalousie) — Madrid (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 25 novembre 2014
dernière modification le 1er novembre 2024

par ps

Suite à sa participation active à la grande grève des mineurs de Rio Tinto (Huelva) où il était mineur de fond, Diego Lopez avait dû, pour échapper à la répression, gagner Madrid où il commença à travailler dans le bâtiment. Repéré par la police il fut arrêté et fut sévèrement torturé dans les cachots de la DGS où il allait passer plusieurs mois dans l’obscurité. A sa libération il était quasiment aveugle et fut recueilli par sa compagne Hipolita Lopez et son frère Angel.

Après avoir été soigné, il devenait vendeur de journaux et l’un des responsables à la FL-CNT de Madrid de la diffusion de la presse libertaire et notamment de Solidaridad obrera, Tierra y Libertad et La Revista Blanca jusqu’à l’interdiction de cette presse en 1923 par la dictature de Primo de Rivera.

En février 1923 il fut envoyé au service militaire (régiment de cavalerie n°2) à Alcala de Henares où il aida plusieurs compagnons dont J. Pastor Sevilla. En 1924 il continuait de diffuser Solidaridad obrera clandestine.

Après la proclamation de la République en avril 1931, il demeurait au quartier de Puente de Vallecas où il était membre d’un groupe de la FAI auquel appartenaient également Pedro Falomir Benito, Juan Gil Heredia, Manuel Torres, Angel Lopez et Caballero. Il fut nommé à cette époque concierge du local de la FL-CNT de Madrid qui se trouvait alors calle de la Flor Alta. Il animait également dans le quartier un groupe théâtral où jouait sa compagne Hipolita, Antonia Guerra la compagne de Falomir, Angel Lopez et d’autres compagnons et dont les représentations permettaient de financer les activités du groupe, de l’athénée et de l’école rationaliste du quartier. Il fut arrêté et interrogé à de nombreuses reprises par la police qui le soupçonnait d’être l’un des animateurs de la FAI et du Comité pro-presos dont J. Pastor sevilla était alors le secrétaire.

En 1934, après l’exécution au garrot du compagnon de Barcelone Angel Aranda, c’est lui qui avait organisé avec Pator Sevilla l’arrivée et l’hébergement clandestin à Madrid de la compagne d’Aranda qui avait dû fuir Barcelone pour échapper à la répression.


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