Militant syndicaliste révolutionnaire Camille Brassine collaborait à l’hebdomadaire communiste anarchiste révolutionnaire L’Émancipateur (Liège, 52 numéros du 18 septembre 1910 à mars 1913) puis à L’Action anarchiste (Micheroux-Fléron, 8 numéros du 23 mars au 1er juillet 1913) édité par J. Kroonen et L. Pleyers. Il travaillait en 1913 à l’usine Minerva d’Anvers et avait dénoncé dans les colonnes de L’action anarchiste les pressions exercées sur plusieurs militants du syndicat des mécaniciens de Liège pour qu’ils s’affilient au syndicat socialiste.
En 1914 il fut le gérant du premier numéro d’une nouvelle série de L’Émancipateur (Liège, 12 numéros du 1er mars au 2 août 1914) où il fut ensuite remplacé par Jules Ledoux. Il demeurait alors rue des Bayards à Liège. Début 1914 il avait défendu avec d’autres la création d’une caisse de secours pour les travailleurs du bois. Collaborateur du mensuel syndicaliste fédéraliste L’Action ouvrière (Liège 13 numéros et un spécial en mai 1914, en deux séries du 1er juin 1913 au 1er juillet 1914) qui portait en épigraphe « L’atelier fera disparaître le gouvernement » (Proudhon) et « La centralisation est un cimetière » (Bakounine) dont les éditeurs étaient Gilbert Pollard et Mathieu Demoulin, Brassine fut également délégué au congrès de l’Union des syndicats de la province de Liège tenu les 12-13 avril 1914.