Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

IGLESIAS BARRIGA, Francisco

Né à Linea de la Concepcion (Cadix) vers 1902 — mort le 11 mai 1966 — Coiffeur — MLE — CNT — Andalousie — Casablanca (Maroc) — Bruxelles (Belgique)
Article mis en ligne le 8 octobre 2014
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

A la fin de la guerre Francisco Iglesias Barriga était parvenu à gagner le Maroc où il fut interné au camp de Mazagan. Vers 1942 il ouvrit un tout petit salon de coiffure à Casablanca où pendant la guerre il employa un israélite avec lequel il partageait ses maigres bénéfices. Le salon servit de point de rencontre à divers compagnons et notamment à ceux évadés de prison ou des camps. Dans les années 1940, il s’occupa également de faire parvenir en Espagne, la presse et la propagande clandestine.

Francisco Iglesias fut par la suite rapatrié en métropole et s’installa en Belgique où il résida à La Houlpe et continua de militer à la FL-CNT de Bruxelles jusqu’à son décès survenu le 11 mai 1966.


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