Militant au moins depuis 1927 des Jeunesses libertaires (FIJL) et de la CNT de Figols, Gonzalo Garcia Hernandez y avait participé à la formation d’un groupe de culture et propagande qui firma de nombreux jeunes militants.
Suite à l’insurrection de Figols en 1932, il fut déporté sur le bateau Buenos Aires à Villacisneros où décéda entre autres les compagnons Antonio Soler. A son retour de déportation à Figols, il fut l’objet, comme de nombreux autres compagnons, d’un boycott patronal — le pacte de la faim — et alla alors travailler aux mines de Sallent.
Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936, il était le secrétaire du syndicat CNT des mineurs de Sallent, poste qu’il abandonna pour s’enrôler dans la Colonne Tierra y libertad, puis dans la Colonne Durruti jusqu’à la fin de la guerre où il fut blessé.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps. Après la Libération il continua de travailler dans les mines de la région de Saint-Étienne où, suite à un accident de travail, il dut être trépané et où il contracta la silicose. Il militait à la FL-CNT de Saint-Étienne.
Gonzalo Garcia Hernandez, qui avait pour compagne Dolores Mendez et était le père de deux filles, est décédé à Saint-Étienne le 16 août 1968.