Fils du compagnon espagnol Pepito Garcia, Luis Garcia travaillait dans les années 1970 à la fonderie Chenesseau à Orléans et était un actif militant du syndicat CFDT de la métallurgie. Au début des années 1970, il était en contact avec le groupe local de l’Organisation révolutionnaire anarchiste (ORA) et fut en 1973 l’un des animateurs avec l’aide logistique de Georges Albou du bulletin d’usine La Taupe libertaire-Chenesseau (Orléans, au moins 2 numéros, 21 mai et octobre 1973) publié par le groupe ORA. Le premier numéro était un tract trilingue (français, portugais, arabe) intitulé « A bas la circulaire Fontanet, loi esclavagiste » et était signé Anarchistes communistes libertaires d’Orléans (ACLO). Il participa sans doute ensuite à l’édition le 13 mai 1976 du tract « Les travailleurs de la fonderie Chenesseau en grève dans votre quartierr » puis de l’affiche « Aucun licenciement à la fonderie Chenesseau » éditée en novembre 1978 par le groupe communiste libertaire (GCL) adhérent à l’OCL. Outre Luis Garcia, le groupe métallo comprenait également Gérard Gadreau, Joël Meunier et Francisco Guerrero.
Lors de son décès à Orléans le 5 mars 1999 et de ses funérailles un drapeau noir et rouge avait été déployé sur le cercueil.