Militant anarcho-syndicaliste, originaire du Nord, marié, père de deux enfants, Jules Emaer quitta Roubaix pour travailler en usine à Gennevilliers durant la Première Guerre mondiale. Son épouse restée à Roubaix mourut en 1917. Il se remaria et revint à Roubaix. Il milita alors activement à la CGTU. Installé à Paris, il mourut en 1947.
L’aîné de ses fils, Jules, fédéral de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), fut tué en 1940 à Condé-sur-Suippes. Le cadet, Paul, fut aussi fédéral de la JOC puis permanent à la CFTC de 1939 à 1952 à Roubaix. Son fils, Paul, prêtre ouvrier, militant communiste, fut permanent à la Confédération syndicale des familles.