Marié et père d’un enfant, France Laizé avait été mobilisé pendant la Première Guerre Mondiale où il avait été grièvement blessé et amputé de la jambe gauche. Il fut l’un des organisateurs dans le Maine-et-Loire de la Fédération ouvrière et paysanne des veuves et mutilés de guerre dont il sera le premier secrétaire.
Ouvrier à la Manufacture d’allumettes, il était considéré comme « violent » par la police et militait à la CGT et au groupe anarchiste de Trélazé. Il figurait sur l’état des anarchistes de novembre 1923. Lors de la scission syndicale il adhéra à la CGTU, puis après la fondation des syndicats autonomes opposés au contrôle des communistes, retourna à la CGT.
En 1931 il écrivit un article dans Le réveil des travailleurs (n°21, 15 juin 1931) pour stigmatiser les communistes de la CGTU et « La jaunisse que vous sentez à plein nez ».
Les rapports de police le concernant sont parfois confis, certains le présentant comme « partisan du vote contre le Bloc national », et d’autres comme « ne croyant pas à l’utilité du bulletin de vote ».