Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

FERNANDEZ ALONSO, Pedro “MADRILES”

Né à Madrid le 3 mars 1905 — mort le 3 mars 1967 — Ebéniste — MLE — CNT — Madrid (Nouvelle-Castille) — Barcelone (Catalogne) — Oran — Grenoble (Isère)
Article mis en ligne le 20 janvier 2014
dernière modification le 1er novembre 2024

par ps

Pedro Fernadez Alonso Madriles avait adhéré à la CNT de Madrid dès son apprentissage d’ouvrier ébéniste. Lors de la proclamation de la République en 1931 il émigra à Barcelone où il continua de militer au syndicat du bois.

Dès le début du coup d’État franquiste il s’enrôla comme milicien sur le front d’Aragon. En 1937 il collabora à El frente l’organe de la 26e Divison (Colonne Durruti). Il fut ensuite commissaire de la 121e Brigade Mixte puis commissaire politique dans la 28e Division et membre du tribunal militaire permanent.

A la fin de la guerre, il était parvenu depuis Alicante à gagner Oran en bateau et fut interné dans divers camps en Algérie puis à Bouarfa au Maroc. Après la guerre il continua de militer au noyau CNT d’Algérie jusqu’à l’indépendance en 1962 où il fut rapatrié en France et s’installa à Grenoble où il adhéra à la FL-CNT.

Pedro Fernandez Alonso est décédé à Grenoble le 3 mars 1967 et a été enterré au cimetière du Sablon.


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