Né dans une famille d’agriculteurs. François Doutres était un maçon révolutionnaire et libertaire. Il possédait un « caractère exalté et violent » selon la police. En avril 1909, avec Boniface Escudier, maire socialiste de Canohès (Pyrénées-Orientales), dirigeant du Syndicat des ouvriers agricoles, et l’anarcho-syndicaliste Vassail, il relança Germinal, la section antimilitariste de Perpignan. Il était considéré par la police comme l’ « alter-ego » de Vassail. En 1910, il fut secrétaire de la Bourse du travail de Perpignan et membre du syndicat des terrassiers, aides maçons et similaires.
Pendant la Première Guerre Mondiale il était notamment en correspondance avec le compagnon Michel Vidalou, insoumis et réfugié en Espagne à Figueres (Gérone)