Après avoir participé en 1919-1920 aux luttes du Biennio rosso, Guido Bucciarelli avait adhéré au milieu de 1920 à un groupe anarchiste, suite à la mort le 7 avril 1920 de 5 ouvriers tués par les forces de l’ordre et à l’arrestation d’une trentaine de militants et responsables de la Fédération communiste anarchiste et de la Chambre du travail.
Le 11 novembre 1921, avec Renzo Cavani il tuait le fasciste G. Tabaroni et en blessait un autre. Avec Cavani, il décidait alors de quitter l’Italie, et après un passage par Münich, il gagnait Odessa (URSS) où il retrouvait le compagnon Luigi Evangelisti. Tandis que Cavani et Evangelisti décidaient de partir pour la France, Bucciarelli restait en URSS où il allait résider dans diverses villes (Moscou, Novorossisk) où il allait travailler comme mécanicien au service de l’ambassade d’Italie et être fiché comme « propagandiste communiste ».
En 1933, alors qu’il venait d’être condamné en Italie à 30 ans de réclusion pour la mort du fasciste Tabaroni, il était arrêté à Teodosia par le NKVD pour « propagande anarchiste » mais était libéré peu après.
En 1937 il était en Crimée le directeur de l’atelier de l’atelier de réparation de véhicules du Commissariat du peuple à l’agriculture Il était alors marié à une soviètique dont il avait un fils. Arrêté en 1938 lors de la grande terreur stalinienne pour « activités contre-révolutionnaires », il fut interné au goulag où il devait décéder à une date imprécise.