Lors de ses passages à Lyon au milieu des années 1880, François Catil, fils d François et de Félicité Achard, e avait été hébergé notamment par les sœurs Hugonnard. Il fut condamné le 18 septembre 1887 à un an de prison pour insoumission par le tribunal militaire de Lyon. Après avoir déserté du 92e Régiment d’infanterie, il était alors passé en Suisse où, selon l’agent Voldet à Genève « il a séjourné dans diverses localités de la Suisse, partout ses allures ont été celles d’un anarchiste ». Il se trouvait à Genève, ai moins depuis août 1888 et participait aux réunions du groupe international animé notamment par Moise Ardaine et Lucien Weill. Le 7 octobre 1890 il avait participé à la réunion tenue chez Ardaine où il fut décidé de diffuser le placard trilingue Souvenons nous en mémoire des martyrs de Chicago ; après l’affichage de ce placard dans la nuit du 10 au 11 ocobre il fut arrêté comme une dizaine d’autres compagnons (voir Pietraroja). Suite à des plaintes et faute de papiers réguliers, il fut expulsé administrativement du canton de Genève le 16 octobre 1890 et serait allé rejindre à Lausanne le compagnon François Vitre. Il quitta la Suisse en novembre suivant. Selon la police il serait parti à Barclone pour y rejoindre l’insoulis Gédéon Ferrières
Au début des années 1900 il figurait comme “insoumis” à l’état vert n°2 des anarchistes disparus et/ou nomades.