Robert Vitton avait commencé à travailler à l’Arsenal de Toulon en 1961 à l’âge de 14 ans. Il y milita dans le mouvement anarchiste ce qui lui valut de nombreuses brimades et censures. Passionné de poésie il publia divers poèmes dont :
« Si l’on me supprimait la plume, j’écrirais avec mes ongles // Si l’on me supprimait l’encre, j’écrirais avec mon sang// Si l’on me supprimait le papier, j’écrirais sur les murs// Si l’on me supprimait, je n’écrirais plus// Je vous en donne ma parole// Mais en attendant… ».
Œuvre : — Prémices (196 ?) ; — A mes hiboux de chevet (Ed. La pensée Universelle, 1980).